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kkokkolis

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  1. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  2. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  3. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  4. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  5. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  6. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  7. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  8. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  9. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  10. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961
  11. In Space, Yuri Gagarin, John Sisson, 1961 Ένα παιδί της εποχής δημιουργεί ένα ημερολόγιο με αποκόμματα, γεμάτο θαυμασμό για τον άνθρωπο και τον άθλο.
  12. το ξανθό κεφάλι της Λητώς μες στου Σαγκάλ το γαλάζιο, Marc Chagall, 1887-1985
  13. kkokkolis

    Νέα Televue Delos

    Να ο Leitz 30mm που σας έλεγα, στην έκδοση B/W Optik. Για να καταλάβετε, η κάννη είναι 2''
  14. Πάντως αυτή τη στιγμή έχει ωραίο ουρανό έξω. Κόπασε και κάπως ο αέρας.
  15. The Galaxy Song, The Meaning of Life, Monty Pythons, 1983 Whenever life get you down, Mrs. Brown And things seem hard or tough And people are stupid, obnoxious or daft And you feel that you've had quite enu-hu-hu-huuuuff Just remember that you're standing on a planet that's evolving And revolving at 900 miles an hour That's orbiting at 19 miles a second, so it's reckoned A sun that is the source of all our power The sun and you and me, and all the stars that we can see Are moving at a million miles a day In an outer spiral arm, at 40,000 miles an hour Of the galaxy we call the Milky Way Our galaxy itself contains 100 billion stars It's 100,000 light-years side-to-side It bulges in the middle, 16,000 light-years thick But out by us it's just 3000 light-years wide We're 30,000 light-years from galactic central point We go round every 200 million years And our galaxy is only one of millions of billions In this amazing and expanding universe The universe itself keeps on expanding and expanding In all of the directions it can whiz As fast as it can go, at the speed of light you know Twelve million miles a minute and that's the fastest speed there is So remember, when you're feeling very small and insecure How amazingly unlikely is your birth And pray that there's intelligent life somewhere up in space Because there's bugger all down here on Earth
  16. Ηλιοβασίλεμα στο Λυκαβηττό, Χρήστος Κωτσιόπουλος, 2011
  17. Κυριακή με το στομάχι τύμπανο, αίμα γεμάτο τριγλυκερίδια, ξενύκτι για μαγειρίτσα την προηγουμένη και ολίγη από αλκοόλ θα έχουμε υπνηλία νομίζω. Η Δευτέρα μου φαίνεται προτιμότερη. Πόσα σύννεφα θα έχει;
  18. Απόψε έχει τρελλό αγέρι παιδιά. Ναι, είμαι ήδη εδώ, με ένα 8'' και πλήρη εξάρτυση. Αλλά το φεγγαράκι είναι παχυλό ακόμη.
  19. kkokkolis

    Έκτακτο Αστροπαράρτημα!!!!!

    Μάκη, είναι ωραιότερο έτσι. Με την όρεξή σου, τα νιάτα σου και την φόρα που έχεις πάρει θα φας και το Σύμπαν της Τέχνης. Τώρα έχουμε 2 δημοσιογράφους του διαστήματος στο Astrovox και ποιός μας πιάνει!
  20. Les Nuits armées (poème de la sentinelle), Paul Chamberland, 1985 à Gaston Miron à Paul-Marie Lapointe I les millions d'oiseaux rageurs traversent mon crâne millions d'ailes à battre dans mon sang le rappel des matins soldats où vivre épousera la mort transgressée millions de pas de frères déjà franchissent mes vertèbres et c'est moi cloué vif sur la crête des nuits buveuses du sang natal vibrent leurs pas dans mes neuronnes je suis atteint je luisje suis le veilleur et la lampe l'éclaboussure des sangs cadenassés nos premières foulées dans la reconquête des bases et de la santé c'est moi veilleur et nul au tressaut de la pointe j'intente aux nuits fermées la césure du jour nous-mêmes partageant l'espace apatrié l'aube m'abolira que j'arrache à mon corps naître naître à nos corps folle flambée d'aurore sur les montagnes bousculées combattre au nom de ce qui se tient dans le jour femme pays la couleur violente de la semaine et du futur enchevêtrés le jour humain du sang II la bouche au baîllon la gorge au rasoir de l'ombre périr en tam-tams d'insomnie (le carrelage hurle ses fours aux fenêtres hallucinées) l'ombre a dévoré les miroirs le ciel assommé bave sur les seuils l'ombre a dévoré le pays les vents y creusent leurs couloirs sanglants où l'on couche les grands corps éteints de nos vendangeurs de haine de nos vendangeurs d'amour novembre les supplicia ce peuple est un lent cortège qui rebrousse en sa mémoire les sentiers de son aurore il porte déjà son deuil mille bouches grinçantes le Nord s'ouvre fleur multilame des glaciers ce peuple meurt aux lampadaires du silence cierge aux doigts fins de l'officiant castrat a-t-on fermé les portes du matin III mon corps naît d'aube à peine et j'ai mal d'avoir fait les cents rues de l'espace j'ai fini par savoirl'espace dans nos pas vacillel'espace plaie s'écoule aux fondrières du Hoquet divin le voyage est malaise et le soleil dérape dans les songesle soleil saigne dans le charbon c'était là le matin et nous n'avons jamais quitté le charbon malaise les fleurs malaise les eaux mensonge tous ces oiseaux dans le quadrille des dimanches de mal me tenir dans le jour j'ai su que depuis toujours la nuit rongeait nos matins que fleurs et rivières hirondelles voilent en brillant la bête affamée je n'ai jamais quitté le sentier qui menait au moulin de l'étrangleur je m'enfonce plus sûr qu'un train entre les dents du malheur et le ciel croule et les toits crient très lent très lente imperceptible chute IV ...au temps nul de naître jamais de mourir toujours ? tout lieu se dérobe à fonder le pays l'espace de vivre ? quelles mains viennent palper nos fronts barrés déjà l'ombre corrode la pierre d'accueil le seuil de nos gestesl'infâme faim dévaste nos blés faim de sommeils et de terriers au coeur la forêt brûle et le sourire craque la geôle nous rentre au corps nous dévore nous voici geôliers de nous-mêmes sentinelle coupée des chemins de lumière je nais au plus haut foyer de la solitude je saigne et je m'éteindrai aux faisceaux inouïs de l'obscur soleil qu'on nous a volé soleil roué sous les dalles soleil nôtre dans nos pas à rebours des horizons verrouillées tam-tam du sang natal hurle à nos poings le sang failli s'annule en tous miroirs aveugles nos cris ne peuvent se joindre et tresser l'entrelac d'une fronde à tendre contre le roc ouranien du Maître nommer la terreur du sang la foudre du sang qui nous rende aux plages finies d'une terre qui flambe nôtre dans nos bras armés rebrousser pas à pas le pays de nos blessures remonter le cours de notre malheur apprivoiser du moins notre maigre mort V ô jour fable à réinventer nous ne fûmes jamais du jour ce peuple dort aux caveaux de la honte entendez la rumeur du sang bafoué au creux du fer et de la houille entre l'étau leurs tempes leur front aux ronces de l'Hiver tout un pays livré aux inquisiteurs aux marchands aux serres des lois j'entends le sang contre la porteaux pas sourds de la fièvre en nuit montent les lunes poitrinaires le front bas sous le ciel hurlé nous avons mené nos chemins en forêts pour les dresser suicide sur l'autel de la dérision des doigts sacristains les ont noués à jamais dans le vitrail du délire les hommes d'ici devisent posément de choses étrangères ils n'entendent pas le bruit que font dans leur cervelle les lunes crissants couteaux et les sombres fruits coupés de l'arbre aussitôt choient aux marais à l'étroit dans le cierge et l'ogive notre feu se châtre et vend aux idoles sa mort interminable VI bailleurs de fonds tous ces oiseaux qui sont venus nous ficher l'aube au corps un matin rupture des prisons blessure ardente au cadavre blêmi de la ville il nous fallait ces cris d'avril tous ces miroirs en feu aux lèvres du ciel émigré sur nos toits pour forcer l'hiver et la mort jusqu'au plus obscur de nos os pour y raviver l'étincelle aux reins de tout un peuple enfin radiant l'espace de chemins guerriers ah blé chaleur et table épaisse rituel des sols noirs et gras tout le ciel d'un jet dans nos labours ah la danseuse incendiaire au long du fleuve artériel notre corps notre été retenti jusque dans la moellel'espace notre patrimoine sous les quatre épées du vent et les forêts les banquises les gulf-stream cinglant l'horizon de nos semailles l'infini au poignet tournemain des étoiles NOUS rançonnerons aux cents nuits la TERREQUÉBEC l'immense berceau des glaces le profond dortoir des astres nickel et cuivre VII ta parole épée dressée sur nos arpents ton corps lié aux fureurs de l'étoile aux messageries du jour la rupture de l'acier relance ton assaut dans la foudre et le sang tous les dieux tonnent dans tes muscles ravis l'épouse et les jardins sème l'été dans nos actes sème la saison des égaux dans les nerfs et les usines cravache les sommeils ravive la blessure aux fronts des foules serves ARME LES NUITS D'UN PEUPLE
  21. Gail, Otto Willi. By rocket to the moon ; the story of Hans Hardt's miraculous flight. New York : Dodd, Mead & Co., 1931
  22. Gail, Otto Willi. By rocket to the moon ; the story of Hans Hardt's miraculous flight. New York : Dodd, Mead & Co., 1931
  23. Gail, Otto Willi. By rocket to the moon ; the story of Hans Hardt's miraculous flight. New York : Dodd, Mead & Co., 1931
  24. Gail, Otto Willi. By rocket to the moon ; the story of Hans Hardt's miraculous flight. New York : Dodd, Mead & Co., 1931
  25. Gail, Otto Willi. By rocket to the moon ; the story of Hans Hardt's miraculous flight. New York : Dodd, Mead & Co., 1931
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