Les Étoiles, Théodore de Banville, 1875 Les cieux resplendissants d'Étoiles Aux radieux frissonnements, Ressemblent à des flots dormants Que sillonnent de blanches voiles. Quand l'azur déchire ses voiles, Nous voyons les bleus firmaments, Les cieux resplendissants d'Étoiles Aux radieux frissonnements. Quel peintre mettra sur ses toiles, O Dieu! ces clairs fourmillements, Ces fournaises de diamants Qu'à mes yeux ravis tu dévoiles, Les cieux resplendissants d'Étoiles ?