-
Αναρτήσεις
16098 -
Εντάχθηκε
-
Τελευταία επίσκεψη
-
Ημέρες που κέρδισε
20
Τύπος περιεχομένου
Forum
Λήψεις
Ιστολόγια
Αστροημερολόγιο
Άρθρα
Αστροφωτογραφίες
Store
Αγγελίες
Όλα αναρτήθηκαν από kkokkolis
-
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Magnitudo parvi, Victor Hugo, 1802-1885 iii * Enfant ! l’autre de ces deux mondes, C’est le cœur d’un homme. — Parfois, Comme une perle au fond des ondes, Dieu cache une âme au fond des bois. Dieu cache un homme sous les chênes, Et le sacre en d’austères lieux Avec le silence des plaines, L’ombre des monts, l’azur des cieux ! Ô ma fille, avec son mystère Le noir envahit pas à pas L’esprit d’un prêtre involontaire, Près de ce feu qui luit là-bas ! Cet homme, dans quelque ruine, Avec la ronce et le lézard, Vit sous la brume et la bruine, Fruit tombé de l’arbre hasard. Il est devenu presque fauve ; Son bâton est son seul appui. En le voyant, l’homme se sauve ; La bête seule vient à lui. Il est l’être crépusculaire. On a peur de l’apercevoir ; Pâtre tant que le jour l’éclaire, Fantôme dès que vient le soir. La faneuse dans la clairière Le voit quand il fait, par moment, Comme une ombre hors de sa bière, Un pas hors de l’isolement. Son vêtement dans ces décombres, C’est un sac de cendre et de deuil, Linceul troué par les clous sombres De la misère, ce cercueil. Le pommier lui jette ses pommes ; Il vit dans l’ombre enseveli ; C’est un pauvre homme loin des hommes, C’est un habitant de l’oubli ; C’est un indigent sous la bure, Un vieux front de la pauvreté, Un haillon dans une masure, Un esprit dans l’immensité ! * Dans la nature transparente, C’est l’œil des regards ingénus, Un penseur à l’âme ignorante, Un grave marcheur aux pieds nus. Oui, c’est un cœur, une prunelle, C’est un souffrant, c’est un songeur, Sur qui la lueur éternelle Fait trembler sa vague rougeur. Il est là, l’âme aux cieux ravie, Et près d’un branchage enflammé, Pense, lui-même par la vie Tison à demi consumé. Il est calme en cette ombre épaisse ; Il aura bien toujours un peu D’herbe pour que son bétail paisse, De bois pour attiser son feu. Nos luttes, nos chocs, nos désastres, Il les ignore ; il ne veut rien Que, la nuit, le regard des astres, Le jour, le regard de son chien. Son troupeau gît sur l’herbe unie ; Il est là, lui, pasteur, ami, Seul éveillé, comme un génie À côté d’un peuple endormi. Ses brebis, d’un rien remuées, Ouvrant l’œil près du feu qui luit, Aperçoivent sous les nuées Sa forme droite dans la nuit ; Et, bouc qui bêle, agneau qui danse, Dorment dans les bois hasardeux Sous ce grand spectre Providence Qu’ils sentent debout auprès d’eux. * Le pâtre songe, solitaire Pauvre et nu, mangeant son pain bis ; Il ne connaît rien de la terre Que ce que broute la brebis. Pourtant, il sait que l’homme souffre ; Mais il sonde l’éther profond. Toute solitude est un gouffre, Toute solitude est un mont. Dès qu’il est debout sur ce faîte, Le ciel reprend cet étranger ; La Judée avait le prophète, La Chaldée avait le berger. Ils tâtaient le ciel l’un de l’autre ; Et, plus tard, sous le feu divin, Du prophète naquit l’apôtre, Du pâtre naquit le devin. La foule raillait leur démence ; Et l’homme dut, aux jours passés, À ces ignorants la science, La sagesse à ces insensés. La nuit voyait, témoin austère, Se rencontrer sur les hauteurs, Face à face dans le mystère, Les prophètes et les pasteurs. — Où marchez-vous, tremblants prophètes ? — Où courez-vous, pâtres troublés ? Ainsi parlaient ces sombres têtes, Et l’ombre leur criait : Allez ! Aujourd’hui, l’on ne sait plus même Qui monta le plus de degrés Des Zoroastres au front blême Ou des Abrahams effarés. Et quand nos yeux qui les admirent Veulent mesurer leur chemin Et savoir quels sont ceux qui mirent Le plus de jour dans l’œil humain, Du noir passé perçant les voiles, Notre esprit flotte sans repos Entre tous ces compteurs d’étoiles Et tous ces compteurs de troupeaux. * Dans nos temps, où l’aube enfin dore Les bords du terrestre ravin, Le rêve humain s’approche encore Plus près de l’idéal divin. L’homme que la brume enveloppe, Dans le ciel que Jésus ouvrit, Comme à travers un télescope Regarde à travers son esprit. L’âme humaine, après le Calvaire, A plus d’ampleur et de rayon ; Le grossissement de ce verre Grandit encor la vision. La solitude vénérable Même aujourd’hui l’homme sacré Plus avant dans l’impénétrable, Plus loin dans le démesuré. Oui, si dans l’homme, que le nombre Et le temps trompent tour à tour, La foule dégorge de l’ombre, La solitude fait le jour. Le désert au ciel nous convie. Ô seuil de l’azur ! l’homme seul, Vivant qui voit hors de la vie, Lève d’avance son linceul. Il parle aux voix que Dieu fit taire, Mêlant sur son front pastoral Aux lueurs troubles de la terre Le serein rayon sépulcral. Dans le désert, l’esprit qui pense Subit par degrés sous les cieux La dilatation immense De l’infini mystérieux. Il plonge au fond. Calme, il savoure Le réel, le vrai, l’élément. Toute la grandeur qui l’entoure Le pénètre confusément. Sans qu’il s’en doute, il va, se dompte, Marche, et, grandissant en raison, Croît comme l’herbe aux champs, et monte Comme l’aurore à l’horizon. Il voit, il adore, il s’effare ; Il entend le clairon du ciel, Et l’universelle fanfare Dans le silence universel. Avec ses fleurs au pur calice, Avec sa mer pleine de deuil, Qui donne un baiser de complice À l’âpre bouche de l’écueil, Avec sa plaine, vaste bible, Son mont noir, son brouillard fuyant, Regards du visage invisible, Syllabes du mot flamboyant ; Avec sa paix, avec son trouble, Son bois voilé, son rocher nu, Avec son écho qui redouble Toutes les voix de l’inconnu, La solitude éclaire, enflamme, Attire l’homme aux grands aimants, Et lentement compose une âme De tous les éblouissements ! L’homme en son sein palpite et vibre, Ouvrant son aile, ouvrant ses yeux, Étrange oiseau d’autant plus libre Que le mystère le tient mieux. Il sent croître en lui, d’heure en heure, L’humble foi, l’amour recueilli, Et la mémoire antérieure Qui le remplit d’un vaste oubli. Il a des soifs inassouvies ; Dans son passé vertigineux Il sent revivre d’autres vies ; De son âme il compte les nœuds. Il cherche au fond des sombres dômes Sous quelles formes il a lui ; Il entend ses propres fantômes Qui lui parlent derrière lui. Il sent que l’humaine aventure N’est rien qu’une apparition ; Il se dit : — Chaque créature Est toute la création. — Il se dit : — Mourir, c’est connaître ; Nous cherchons l’issue à tâtons. J’étais, je suis et je dois être. L’ombre est une échelle. Montons — Il se dit : — Le vrai, c’est le centre, Le reste est apparence ou bruit. Cherchons le lion, et non l’antre ; Allons où l’œil fixe reluit. — Il sent plus que l’homme en lui naître ; Il sent, jusque dans ses sommeils, Lueur à lueur, dans son être, L’infiltration des soleils. Ils cessent d’être son problème ; Un astre est un voile, il veut mieux ; Il reçoit de leur rayon même Le regard qui va plus loin qu’eux. * Pendant que, nous, hommes des villes, Nous croyons prendre un vaste essor Lorsqu’entre en nos prunelles viles Le spectre d’une étoile d’or ; Que, savants dont la vue est basse, Nous nous ruons et nous brûlons Dans le premier astre qui passe, Comme aux lampes les papillons, Et qu’oubliant le nécessaire, Nous contentant de l’incomplet, Croyant éclairés, ô misère ! Ceux qu’éclaire le feu follet, Prenant pour l’être et pour l’essence Les fantômes du ciel profond, Voulant nous faire une science Avec des formes qui s’en vont, Ne comprenant, pour nous distraire De la terre, où l’homme est damné, Qu’un autre monde, sombre frère De notre globe infortuné, Comme l’oiseau né dans la cage, Qui, s’il fuit, n’a qu’un vol étroit, Ne sait pas trouver le bocage, Et va d’un toit à l’autre toit ; Chercheurs que le néant captive, Qui, dans l’ombre, avons en passant, La curiosité chétive Du ciron pour le ver luisant, Poussière admirant la poussière, Nous poursuivons obstinément, Grains de cendre, un grain de lumière En fuite dans le firmament ! Pendant que notre âme humble et lasse S’arrête au seuil du ciel béni, Et va becqueter dans l’espace Une miette de l’infini, Lui, ce berger, ce passant frêle, Ce pauvre gardeur de bétail Que la cathédrale éternelle Abrite sous son noir portail, Cet homme qui ne sait pas lire, Cet hôte des arbres mouvants, Qui ne connaît pas d’autre lyre Que les grands bois et les grands vents, Lui, dont l’âme semble étouffée, Il s’envole, et, touchant le but, Boit avec la coupe d’Orphée À la source où Moïse but ! Lui, ce pâtre, en sa Thébaïde, Cet ignorant, cet indigent, Sans docteur, sans maître, sans guide, Fouillant, scrutant, interrogeant, De sa roche où la paix séjourne, Les cieux noirs, les bleus horizons, Double ornière où sans cesse tourne La roue énorme des saisons ; Seul, quand mai vide sa corbeille, Quand octobre emplit son panier ; Seul, quand l’hiver à notre oreille Vient siffler, gronder, et nier ; Quand sur notre terre, où se joue Le blanc flocon flottant sans bruit, La mort, spectre vierge, secoue, Ses ailes pâles dans la nuit ; Quand, nous glaçant jusqu’au vertèbres, Nous jetant la neige en rêvant, Ce sombre cygne des ténèbres Laisse tomber sa plume au vent ; Quand la mer tourmente la barque ; Quand la plaine est là, ressemblant À la morte dont un drap marque L’obscur profil sinistre et blanc ; Seul sur cet âpre monticule, À l’heure où, sous le ciel dormant, Les Méduses du crépuscule Montrent leur face vaguement ; Seul la nuit, quand dorment ses chèvres, Quand la terre et l’immensité Se referment comme deux lèvres Après que le psaume est chanté ; Seul, quand renaît le jour sonore, À l’heure où sur le mont lointain Flamboie et frissonne l’aurore, Crête rouge du coq matin ; Seul, toujours seul, l’été, l’automne ; Front sans remords et sans effroi À qui le nuage qui tonne Dit tout bas : Ce n’est pas pour toi ! Oubliant dans ces grandes choses Les trous de ses pauvres habits, Comparant la douceur des roses À la douceur de la brebis, Sondant l’être, la loi fatale, L’amour, la mort, la fleur, le fruit ; Voyant l’auréole idéale Sortir de toute cette nuit, Il sent, faisant passer le monde Par sa pensée à chaque instant, Dans cette obscurité profonde Son œil devenir éclatant ; Et, dépassant la créature, Montant toujours, toujours accru, Il regarde tant la nature, Que la nature a disparu ! Car, des effets allant aux causes, L’œil perce et franchit le miroir, Enfant ; et contempler les choses, C’est finir par ne plus les voir. La matière tombe détruite Devant l’esprit aux yeux de lynx ; Voir, c’est rejeter ; la poursuite De l’énigme est l’oubli du sphinx. Il ne voit plus le ver qui rampe, La feuille morte émue au vent, Le pré, la source où l’oiseau trempe Son petit pied rose en buvant ; Ni l’araignée, hydre étoilée, Au centre du mal se tenant, Ni l’abeille, lumière ailée, Ni la fleur, parfum rayonnant ; Ni l’arbre où sur l’écorce dure L’amant grave un chiffre d’un jour Que les ans font croître à mesure Qu’ils font décroître son amour. Il ne voit plus la vigne mûre, La ville, large toit fumant, Ni la campagne, ce murmure, Ni la mer, ce rugissement ; Ni l’aube dorant les prairies, Ni le couchant aux longs rayons, Ni tous ces tas de pierreries Qu’on nomme constellations. Que l’éther de son ombre couvre, Et qu’entrevoit notre œil terni Quand la nuit curieuse entr’ouvre Le sombre écrin de l’infini ; Il ne voit plus Saturne pâle, Mars écarlate, Arcturus bleu, Sirius, couronne d’opale, Aldebaran, turban de feu ; Ni les mondes, esquifs sans voiles, Ni, dans le grand ciel sans milieu, Toute cette cendre d’étoiles ; Il voit l’astre unique ; il voit Dieu ! * Il le regarde, il le contemple ; Vision que rien n’interrompt ! Il devient tombe, il devient temple ; Le mystère flambe à son front. Œil serein dans l’ombre ondoyante, Il a conquis, il a compris, Il aime ; il est l’âme voyante Parmi nos ténébreux esprits. Il marche, heureux et plein d’aurore, De plain-pied avec l’élément ; Il croit, il accepte. Il ignore Le doute, notre escarpement ; Le doute, qu’entourent les vides, Bord que nul ne peut enjamber, Où nous nous arrêtons stupides, Disant : Avancer, c’est tomber ! Le doute, roche où nos pensées Errent loin du pré qui fleurit, Où vont et viennent, dispersées, Toutes ces chèvres de l’esprit ! Quand Hobbes dit : Quelle est la base ? Quand Locke dit : Quelle est la loi ? Que font à sa splendide extase Ces dialogues de l’effroi ? Qu’importe à cet anachorète De la caverne Vérité, L’homme qui dans l’homme s’arrête, La nuit qui croit à sa clarté ? Que lui fait la philosophie, Calcul, algèbre, orgueil puni, Que sur les cimes pétrifie L’effarement de l’infini ! Lueurs que couvre la fumée ! Sciences disant : Que sait-on ? Qui, de l’aveugle Ptolémée, Montent au myope Newton ! Que lui font les choses bornées, Grands, petits, couronnes, carcans ? L’ombre qui sort des cheminées Vaut l’ombre qui sort des volcans. Que lui font la larve et la cendre, Et, dans les tourbillons mouvants, Toutes les formes que peut prendre L’obscur nuage des vivants ? Que lui fait l’assurance triste Des créatures dans leurs nuits ? La terre s’écriant : J’existe ! Le soleil répliquant : Je suis ! Quand le spectre, dans le mystère, S’affirme à l’apparition, Qu’importe à cet œil solitaire Qui s’éblouit du seul rayon ? Que lui fait l’astre, autel et prêtre De sa propre religion, Qui dit : Rien hors de moi ! — quand l’être Se nomme Gouffre et Légion ! Que lui font, sur son sacré faîte, Les démentis audacieux Que donne aux soleils la comète, Cette hérésiarque des cieux ? Que lui fait le temps, cette brume ? L’espace, cette illusion ? Que lui fait l’éternelle écume De l’océan Création ? Il boit, hors de l’inabordable, Du surhumain, du sidéral, Les délices du formidable, L’âpre ivresse de l’idéal ; Son être, dont rien ne surnage, S’engloutit dans le gouffre bleu ; Il fait ce sublime naufrage ; Et, murmurant sans cesse : — Dieu, — Parmi les feuillages farouches, Il songe, l’âme et l’œil là-haut, À l’imbécillité des bouches Qui prononcent un autre mot ! * Il le voit, ce soleil unique, Fécondant, travaillant, créant, Par le rayon qu’il communique Égalant l’atome au géant, Semant de feux, de souffles, d’ondes, Les tourbillons d’obscurité, Emplissant d’étincelles mondes L’épouvantable immensité, Remuant, dans l’ombre et les brumes, De sombres forces dans les cieux Qui font comme des bruits d’enclumes Sous des marteaux mystérieux, Doux pour le nid du rouge-gorge, Terrible aux satans qu’il détruit ; Et, comme aux lueurs d’une forge, Un mur s’éclaire dans la nuit, On distingue en l’ombre où nous sommes, On reconnaît dans ce bas lieu, À sa clarté parmi les hommes, L’âme qui réverbère Dieu. Et ce pâtre devient auguste ; Jusqu’à l’auréole monté, Étant le sage, il est le juste. Ô ma fille, cette clarté, Sœur du grand flambeau des génies, Faite de tous les rayons purs Et de toutes les harmonies Qui flottent dans tous les azurs, Plus belle dans une chaumière, Éclairant hier par demain, Cette éblouissante lumière, Cette blancheur du cœur humain S’appelle en ce monde, où l’honnête Et le vrai des vents est battu, Innocence avant la tempête, Après la tempête vertu ! * Voilà donc ce que fait la solitude à l’homme ; Elle lui montre Dieu, le dévoile et le nomme, Sacre l’obscurité, Pénètre de splendeur le pâtre qui s’y plonge, Et dans les profondeurs de son immense songe T’allume, ô vérité ! Elle emplit l’ignorant de la science énorme ; Ce que le cèdre voit, ce que devine l’orme, Ce que le chêne sent, Dieu, l’être, l’infini, l’éternité, l’abîme, Dans l’ombre elle le mêle à la candeur sublime D’un pâtre frémissant. L’homme n’est qu’une lampe, elle en fait une étoile. Et ce pâtre devient, sous son haillon de toile, Un mage ; et, par moments, Aux fleurs, parfums du temple, aux arbres, noirs pilastres, Apparaît couronné d’une tiare d’astres, Vêtu de flamboiements ! Il ne se doute pas de cette grandeur sombre. Assis près de son feu que la broussaille encombre, Devant l’être béant, Humble, il pense ; et, chétif, sans orgueil, sans envie, Il se courbe, et sent mieux, près du gouffre de vie, Son gouffre de néant. Quand il sort de son rêve, il revoit la nature. Il parle à la nuée, errant à l’aventure, Dans l’azur émigrant ; Il dit : Que ton encens est chaste, ô clématite ! Il dit au doux oiseau : Que ton aile est petite, Mais que ton vol est grand ! Le soir, quand il voit l’homme aller vers les villages, Glaneuses, bûcherons qui traînent des feuillages, Et les pauvres chevaux Que le laboureur bat et fouette avec colère, Sans songer que le vent va le rendre à son frère Le marin sur les flots ; Quand il voit les forçats passer, portant leur charge, Les soldats, les pêcheurs pris par la nuit au large Et hâtant leur retour, Il leur envoie à tous, du haut du mont nocturne, La bénédiction qu’il a puisée à l’urne De l’insondable amour ! Et, tandis qu’il est là, vivant sur sa colline, Content, se prosternant dans tout ce qui s’incline, Doux rêveur bienfaisant, Emplissant le vallon, le champ, le toit de mousse, Et l’herbe et le rocher de la majesté douce De son cœur innocent, S’il passe par hasard, près de sa paix féconde, Un de ces grands esprits en butte aux flots du monde Révolté devant eux, Qui craignent à la fois, sur ces vagues funèbres, La terre de granit et le ciel de ténèbres, L’homme ingrat, Dieu douteux ; Peut-être, à son insu, que ce pasteur paisible, Et dont l’obscurité rend la lueur visible, Homme heureux sans effort, Entrevu par cette âme en proie au choc de l’onde, Va lui jeter soudain quelque clarté profonde Qui lui montre le port ! Ainsi ce feu peut-être, aux flancs du rocher sombre, Là-bas est aperçu par quelque nef qui sombre Entre le ciel et l’eau ; Humble, il la guide au loin de son reflet rougeâtre, Et du même rayon dont il réchauffe un pâtre, Il sauve un grand vaisseau ! -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Magnitudo parvi, Victor Hugo, 1802-1885 ii * Deux mondes ! — l’un est dans l’espace, Dans les ténèbres de l’azur, Dans l’étendue où tout s’efface, Radieux gouffre ! abîme obscur ! Enfant, comme deux hirondelles, Oh, si tous deux, âmes fidèles, Nous pouvions fuir à tire-d’ailes, Et plonger dans cette épaisseur D’où la création découle, Où flotte, vit, meurt, brille et roule L’astre imperceptible à la foule, Incommensurable au penseur ; Si nous pouvions franchir ces solitudes mornes ; Si nous pouvions passer les bleus septentrions ; Si nous pouvions atteindre au fond des cieux sans bornes, Jusqu’à ce qu’à la fin, éperdus, nous voyions, Comme un navire en mer croît, monte et semble éclore, Cette petite étoile, atome de phosphore, Devenir par degrés un monstre de rayons ; S’il nous était donné de faire Ce voyage démesuré, Et de voler, de sphère en sphère, À ce grand soleil ignoré ; Si, par un archange qui l’aime, L’homme aveugle, frémissant, blême, Dans les profondeurs du problème, Vivant, pouvait être introduit ; Si nous pouvions fuir notre centre, Et, forçant l’ombre où Dieu seul entre, Aller voir de près dans leur antre Ces énormités de la nuit ; Ce qui t’apparaîtrait te ferait trembler, ange ! Rien, pas de vision, pas de songe insensé, Qui ne fût dépassé par ce spectacle étrange, Monde informe, et d’un tel mystère composé Que son rayon fondrait nos chairs, cire vivante, Et qu’il ne resterait de nous dans l’épouvante Qu’un regard ébloui sous un front hérissé ! * Ô contemplation splendide ! Oh ! de pôles, d’axes, de feux, De la matière et du fluide, Balancement prodigieux ! D’aimant qui lutte, d’air qui vibre, De force esclave et d’éther libre, Vaste et magnifique équilibre ! Monde rêve ! idéal réel ! Lueurs ! tonnerres ! jets de souffre ! Mystère qui chante et qui souffre ! Formule nouvelle du gouffre ! Mot nouveau du noir livre ciel ! Tu verrais ! — Un soleil ; autour de lui des mondes, Centres eux-mêmes, ayant des lunes autour d’eux ; Là, des fourmillements de sphères vagabondes ; Là, des globes jumeaux qui tournent deux à deux ; Au milieu, cette étoile, effrayante, agrandie ; D’un coin de l’infini formidable incendie, Rayonnement sublime ou flamboiement hideux ! Regardons, puisque nous y sommes ! Figure-toi ! figure-toi ! Plus rien des choses que tu nommes ! Un autre monde ! une autre loi ! La terre a fui dans l’étendue ; Derrière nous elle est perdue ! Jour nouveau ! nuit inattendue ! D’autres groupes d’astres au ciel ! Une nature qu’on ignore, Qui, s’ils voyaient sa fauve aurore, Ferait accourir Pythagore Et reculer Ézéchiel ! Ce qu’on prend pour un mont est une hydre ; ces arbres Sont des bêtes ; ces rocs hurlent avec fureur ; Le feu chante ; le sang coule aux veines des marbres. Ce monde est-il le vrai ? le nôtre est-il l’erreur ? Ô possibles qui sont pour nous impossibles ! Réverbérations des chimères invisibles ! Le baiser de la vie ici nous fait horreur. Et si nous pouvions voir les hommes, Les ébauches, les embryons, Qui sont là ce qu’ailleurs nous sommes, Comme, eux et nous, nous frémirions ! Rencontre inexprimable et sombre ! Nous nous regarderions dans l’ombre De monstre à monstre, fils du nombre Et du temps qui s’évanouit ; Et, si nos langages funèbres Pouvaient échanger leurs algèbres, Nous dirions : Qu’êtes-vous, ténèbres ? Ils diraient : D’où venez-vous, nuit ? * Sont-ils aussi des cœurs, des cerveaux, des entrailles ? Cherchent-ils comme nous le mot jamais trouvé ? Ont-ils des Spinosa qui frappent aux murailles, Des Lucrèce niant tout ce qu’on a rêvé, Qui, du noir infini feuilletant les registres, Ont écrit : Rien, au bas de ces pages sinistres ; Et, penchés sur l’abîme, ont dit : L’œil est crevé ! Tous ces êtres, comme nous-même, S’en vont en pâles tourbillons ; La création mêle et sème Leur cendre à de nouveaux sillons ; Un vient, un autre le remplace, Et passe sans laisser de trace ; Le souffle les crée et les chasse ; Le gouffre en proie aux quatre vents, Comme la mer aux vastes lames, Mêle éternellement ses flammes À ce sombre écroulement d’âmes, De fantômes et de vivants ! L’abîme semble fou sous l’ouragan de l’être. Quelle tempête autour de l’astre radieux ! Tout ne doit que surgir, flotter et disparaître, Jusqu’à ce que la nuit ferme à son tour ses yeux ; Car, un jour, il faudra que l’étoile aussi tombe, L’étoile voit neiger les âmes dans la tombe, L’âme verra neiger les astres dans les cieux ! * Par instant, dans le vague espace, Regarde, enfant ! tu vas la voir ! Une brusque planète passe ; C’est d’abord au loin un point noir ; Plus prompte que la trombe folle, Elle vient, court, approche, vole ; À peine a lui son auréole Que déjà, remplissant le ciel, Sa rondeur farouche commence À cacher le gouffre en démence, Et semble ton couvercle immense, Ô puits du vertige éternel ! C’est elle ! éclair ! voilà sa livide surface Avec tous les frissons de ses océans verts ! Elle apparaît, s’en va, décroît, pâlit, s’efface, Et rentre, atome obscur, aux cieux sombres couverts ; Et tout s’évanouit, vaste aspect, bruit sublime… — Quel est ce projectile inouï de l’abîme ? Ô boulets monstrueux qui sont des univers ! Dans un éloignement nocturne, Roule avec un râle effrayant Quelque épouvantable Saturne Tournant son anneau flamboyant ; La braise en pleut comme d’un crible ; Jean de Patmos, l’esprit terrible, Vit en songe cet astre horrible Et tomba presque évanoui ; Car, rêvant sa noire épopée, Il crut, d’éclairs enveloppée, Voir fuir une roue, échappée Au sombre char d’Adonaï ! Et, par instants encor, — tout va-t-il se dissoudre ? — Parmi ces mondes, fauve, accourant à grand bruit, Une comète aux crins de flamme, aux yeux de foudre, Surgit, et les regarde, et, blême, approche et luit ; Puis s’évade en hurlant, pâle et surnaturelle, Traînant sa chevelure éparse derrière elle, Comme une Canidie affreuse qui s’enfuit. Quelques-uns de ces globes meurent ; Dans le semoun et le mistral Leurs mers sanglotent, leurs flots pleurent ; Leur flanc crache un brasier central. Sphères par la neige engourdies, Ils ont d’étranges maladies, Pestes, déluges, incendies, Tremblements profonds et fréquents ; Leur propre abîme les consume ; Leur haleine flamboie et fume ; On entend de loin dans leur brume La toux lugubre des volcans. * Ils sont ! ils vont ! ceux-ci brillants, ceux-là difformes, Tous portant des vivants et des créations ! Ils jettent dans l’azur des cônes d’ombre énormes, Ténèbres qui des cieux traversent les rayons, Où le regard, ainsi que des flambeaux farouches L’un après l’autre éteints par d’invisibles bouches, Voit plonger tour à tour les constellations ! Quel Zorobabel formidable, Quel Dédale vertigineux, Cieux ! a bâti dans l’insondable Tout ce noir chaos lumineux ? Soleils, astres aux larges queues, Gouffres ! ô millions de lieues ! Sombres architectures bleues ! Quel bras a fait, créé, produit Ces tours d’or que nuls yeux ne comptent, Ces firmaments qui se confrontent, Ces Babels d’étoiles qui montent Dans ces Babylones de nuit ? Qui, dans l’ombre vivante et l’aube sépulcrale, Qui, dans l’horreur fatale et dans l’amour profond, A tordu ta splendide et sinistre spirale, Ciel, où les univers se font et se défont ? Un double précipice à la fois les réclame. Immensité ! dit l’être. Éternité ! dit l’âme. À jamais ! le sans fin roule dans le sans fond. * L’inconnu, celui dont maint sage Dans la brume obscure a douté, L’immobile et muet visage, Le voilé de l’éternité, A, pour montrer son ombre au crime, Sa flamme au juste magnanime, Jeté pêle-mêle à l’abîme Tous ses masques, noirs ou vermeils ; Dans les éthers inaccessibles Ils flottent, cachés ou visibles ; Et ce sont ces masques terribles Que nous appelons les soleils ! Et les peuples ont vu passer dans les ténèbres Ces spectres de la nuit que nul ne pénétra ; Et flamines, santons, brahmanes, mages, guèbres, Ont crié : Jupiter ! Allah ! Vishnou ! Mithra ! Un jour, dans les lieux bas, sur les hauteurs suprêmes, Tous ces masques hagards s’effaceront d’eux-mêmes ; Alors, la face immense et calme apparaîtra ! -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Magnitudo parvi, Victor Hugo, 1802-1885 i Le jour mourait ; j’étais près des mers, sur la grève. Je tenais par la main ma fille, enfant qui rêve, Jeune esprit qui se tait. La terre, s’inclinant comme un vaisseau qui sombre, En tournant dans l’espace allait plongeant dans l’ombre ; La pâle nuit montait. La pâle nuit levait son front dans les nuées ; Les choses s’effaçaient, blêmes, diminuées, Sans forme et sans couleur ; Quand il monte de l’ombre, il tombe de la cendre On sentait à la fois la tristesse descendre Et monter la douleur. Ceux dont les yeux pensifs contemplent la nature Voyaient l’urne d’en haut, vague rondeur obscure, Se pencher dans les cieux, Et verser sur les monts, sur les campagnes blondes, Et sur les flots confus pleins de rumeurs profondes, Le soir silencieux ! Les nuages rampaient le long des promontoires ; Mon âme, où se mêlaient ces ombres et ces gloires, Sentait confusément De tout cet océan, de toute cette terre, Sortir sous l’œil de Dieu je ne sais quoi d’austère, D’auguste et de charmant ! J’avais à mes côtés ma fille bien-aimée. La nuit se répandait ainsi qu’une fumée. Rêveur, ô Jéhovah, Je regardais en moi, les paupières baissées, Cette ombre qui se fait aussi dans nos pensées Quand ton soleil s’en va ! Soudain l’enfant bénie, ange au regard de femme, Dont je tenais la main et qui tenait mon âme, Me parla, douce voix ! Et, me montrant l’eau sombre et la rive âpre et brune, Et deux points lumineux qui tremblaient sur la dune : — Père, dit-elle, vois ! Vois donc, là-bas, où l’ombre aux flancs des coteaux rampe, Ces feux jumeaux briller comme une double lampe Qui remuerait au vent ! Quels sont ces deux foyers qu’au loin la brume voile ? — L’un est un feu de pâtre et l’autre est une étoile ; Deux mondes, mon enfant ! -
SW 12'' Dobson, Προσαρμογές και Ρυθμίσεις.
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Τηλεσκόπια
Κώστα αυτό δεν το καταλαβαίνω. Αν δεν υπάρχει κάποια διαφορά (και αυτή λογικά είναι στο οπτικό πεδίο) τότε γιατί υπάρχουν 1,25'' και 2''. Αν και στις δύο διαμέτρους, για την ίδια εστιακή και τις ίδιες μοίρες άνοιγμα, έχουμε το ίδιο Field Stop τοτε o 2'' δεν θα έχει μεγαλύτερο οπτικό πεδίο από τον 1,25; Εκτός άν όλοι οι 2'' έχουν μεγαλύτερο field stop από τους 1,25''.........εκτός αν δεν καταλαβαίνω τι λέω http://www.astrovox.gr/forum/viewtopic.php?t=452 1.25"= 31.75mm. Δεδομένου πως η κάννη έχει κάποιο πάχος και το field stop δεν μπορεί να είναι μεγαλύτερο από την εσωτερική της διάμετρο (ας πούμε 30mm) οι 1.25" περιορίζουν το μέγιστο field stop έως τα 30mm. Πρακτικά ο Hyperion 24 διαθέτει το μέγιστο field stop που είναι 29mm. Ενώ και ο Panoptic 24mm έχει την ίδια εστιακή και φαινομενικό πεδίο, στο ίδιο τηλεσκόπιο έχει ελαφρώς μικρότερο πεδίο καθώς το field stop είναι 27mm, κατά τι μικρότερο. Στο 12ρι μου ο Hyperion 24 μου δίνει 1.11 μοίρες και ο Panoptic 1.03 μοίρες και ας δίνουν την ίδια μεγέθυνση. Τώρα, αν θέλεις να έχεις μεγαλύτερο field stop από 29mm θα περάσεις σε φορμά 2". Εκεί ο περιορισμός είναι τα 50mm εξωτερικά και 48mm εσωτερικά Στην πράξη το μέγιστο διαθέτει ο Panoptic 41mm με 47mm field stop. Αν θέλεις να ξεπεράσεις και αυτό θα πας σε 2.7", 3" ή 4" που διαθέτουν τα επαγγελματικά τηλεσκόπια και ίσως ο επόμενος Explore Scientific 100 30mm. Όσο μεγαλύτερη η εστιακή απόσταση τόσο μεγαλώνει και η ανάγκη για ευρύτερο field stop. Όσο μεγαλώνει το φαινομενικό πεδίο τόσο μεγαλώνει και η ανάγκη για ευρύτερο field stop. Το πόσο θα είναι τελικά προκύπτει από συνδυασμό των 2 παραγόντων. Ανάλογα με το AFOV από μία εστιακή και πέρα χρειάζονται 2". Πρακτικά για: 52 μοίρες πάνω από 32mm 68 μοίρες πάνω από 24mm 82 μοίρες πάνω από 20mm 100 μοίρες πάνω από 16mm Στην πράξη τα όρια των 82 και 100 δεν έχουν εξαντληθεί. Ίσως ο νέος Meade UWA 20mm να είναι 1.25" (ήταν 18mm μέχρι τώρα) ενώ ο μέγιστος Ethos στις 1.25" είναι 13mm. Ορισμένοι φακοί που το field stop τους χωρά στο φορμά των 1.25" έχουν κυκλοφορήσει σαν 2" για άλλους λόγους (οικονομία, συμβατότητα) όπως ο ES100 9mm, o Nagler 20mm και διάφοροι Siebert. Είναι κατανοητό; -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Γ-Αστρονομία, Július Koller, 1974 Ένα από τα περίφημα αμφίσημα αντισυμβαντικά κειμεναντικείμενα του Koller -
Δεν έχουν και τόσο καλή αντίθεση σε σχέση με τα αποχρωματικά διοπτρικά εννοεί. Για κάνε να αγοράσεις όμως αντίστοιχης διαμέτρου αποχρωματικό. Δεν νομίζω να μπορέσεις, αυτήν την εποχή κανείς δεν θα αγοράσει το σπίτι σου. Έχουν χαμηλό κοντράστ σε σχέση με ένα τηλεσκόπιο χωρίς κεντρική παρεμπόδιση. Υπάρχει το δευτερεύον κάτοπτρο και η αράχνη του που διαχέουν το φως. Αλλά τα μόνα τηλεσκόπια που δεν έχουν κεντρική παρεμπόδιση είναι τα διοπτρικά. Τα αχρωματικά διαχέουν το ιώδες φως σε αισχρό βαθμό. Τα αποχρωματικά είναι εξωφρενικά ακριβά. Οπότε ξέχνα εκείνη την παράγραφο και πάρε Νευτώνιο (ή κατοδιοπτρικό) χωρίς τύψεις. Κάνουν την δουλειά τους μια χαρά και δίνουν ωραίες εικόνες.
-
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
-
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
-
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
-
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
-
Ουσιαστικά είναι σημαντικό να μην διαχέεται το φως. Ο σκεδασμός του φωτός γίνεται, νομίζω, κατεξοχήν στις επιφάνειες των φακών. Είναι σημαντικό οι φακοί να μην έχουν πολλές επιφάνειες (φακοί με λίγα στοιχεία όπως Plossl, Ορθοσκοπικοί, Μονοκεντρικοί έχουν υψηλό κοντράστ, φθάνει να είναι καλοφτιαγμένοι) ενώ οι φακοί με πολλά οπτικά στοιχεία αντιμετωπίζουν το πρόβλημα με τις αντιανακλαστικές επιστρώσεις που αφήνουν το φως να περάσει κάθετα και μικρό μόνο μέρος του σκορπίζουν από εδώ και από εκεί. Γιαυτό πρέπει οι φακοί αυτοί να είναι πλήρως πολυεπιστρωμένοι. Τα κάτοπτρα σκεδάζουν το φως αν έχουν υγρασία και βρωμιά (λειτουργεί ως πλήθος μικρο-φακών) αλλά και όταν δεν είναι σωστά ευθυγραμμισμένα, άρα ανακλούν το φως υπό γωνία. Δες την φωτογραφία με 16 διαβαθμίσεις του Γκρι. Όταν η αντίθεση είναι καλή μπορείς να τις διαφοροποιήσεις, ιδίως τις 2 πιο σκούρες στα αριστερά. Φαίνονται να διαχωρίζονται από μια σαφή νοητή γραμμή. Αν το φως διαχέεται από την μία στην άλλη (από δεξιά προς τα αριστερά) ο διαχωρισμός τους θα είναι ασαφής. Το ίδιο συμβαίνει αν η λαμπρότητα είναι υψηλή. Αν είναι χαμηλή η λαμπρότητα τότε πάλι δεν θα είναι εφικτός ο διαχωρισμός αλλά κυρίως στην αντίθετη πλευρά (αριστερά) στις σκούρες περιοχές. Στους πλανήτες η λαμπρότητα είναι υψηλή. Το φως διαχέεται προς τις σκιερές περιοχές και επιδεινώνει την αντίθεση. Πέραν των οπτικών μπορεί να ευθύνονται και άλλοι παράγοντες, όπως η υγρασία της ατμόσφαιρας (φακουδάκια) και οι ρύποι της ατμόσφαιρας (κατοπτράκια και διαφραγματάκια). Στα αντικείμενα βαθέος ουρανού το φως είναι λιγοστό (χαμηλή λαμπρότητα). Πάλι αν σκεδαστεί θα ελαττωθεί και άλλο η λαμπρότητα και το αντικείμενο δεν θα αφορίζεται από το φόντο. Το αντικείμενο θα γίνει πιο γκρίζο (από το θεωρητικό λευκό) και ο ουρανός γύρω που θα δεχτεί το φως θα γίνει πιο γκρίζος και πάλι (από το θεωρητικό μαύρο). Άρα αντί για λευκό αντικείμενο σε μαύρο φόντο θα έχεις γκρίζο αντικείμενο σε γκρίζο φόντο και άντε να το ξεχωρίσεις. Και άλλοι παράγοντες επιδρούν πέραν των οπτικών, όπως η φωτορύπανση (ο ουρανός δεν είναι μαύρος, είναι ήδη φωτισμένος από άλλες πηγές φωτός). Αυτά τα μπακάλικα.
-
In Search Of Sunrise - Corfu
Ο kkokkolis σχολίασε σε Bi2L για αστροφωτογραφία Ήλιος wide field (ηλιοβασιλέματα, τοπία κτλ)
-
O ΜΗΧΑΝΙΣΜΟΣ ΤΩΝ ΑΝΤΙΚΥΘΗΡΩΝ ΣΕ ΡΟΛΟΙ
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της stavrakis σε Η αστρονομία στην Ελλάδα
Τα ακριβά Ελβετικά ρολόγια Grande Complication είναι συχνά double face. Τα φοράς είτε από την μία, είτε από την άλλη πλευρά. Έχω αναρτήσει τέτοια στο Σύμπαν της Τέχνης Να και το αγαπημένο μου. -
Γειάσας φίλοι
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της vassilis72 σε Η γωνιά των νέων αστροπαρατηρητών
Νομίζω πως έκανες καλή επιλογή. Θα δεις και από την πόλη αλλά αξίζει να πας και μια εκδρομούλα από την Άνοιξη παραέξω, στον Κιθαιρώνα ας πούμε. -
Χωρίς σχόλιο-Με καθε επιφύλαξη!!!
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της Δροσος Γεωργιος σε Αστρονομία, Αστροφυσική και Κοσμολογία
Μα φυσικά και είναι εξωγήινα τα υλικά, αφού ανήκουν στον μετεωρίτη. Τι μας λένε τώρα; Και τους μετεωρίτες εξωγήινοι τους έφτιαξαν; Και τους εξωγήινους ποιός τους έφτιαξε; Πάλι καλά που δεν λένε πως τους έφτιαξαν οι αρχαίοι Ρώσοι Τέτοια δήλωση χρειάζεται περισσότερα στοιχεία. Τι σημαίνει χαράσσεται μόνο από το διαμάντι; Δοκίμασε κορούνδιο ή ανθρακούχο καρβίδιο και δεν το χάραξε; Αυτός ο χαλαζίας ακολουθεί άλλο κρυσταλλικό σύστημα και είναι τόσο σκληρός; Τότε δεν είναι χαλαζίας, όπως ο αδάμας δεν είναι γραφίτης. Ρόμβοι και τετράγωνα παράγονται αυτόματα σε συνθήκες κρυστάλλωσης. Όποιος δεν πιστεύει μπορώ να του δείξω την συλλογούλα μου η οποία περιλαμβάνει και έναν τέλειο σταυρόλιθο (θαύμα παιδί μου θαύμα). Αυτοί οι εξωγήινοι δεν έχουν κάποιο εξελιγμένο σύστημα γραφής; Τα σχήματα είναι σε κάποια σειρά ή όχι; Υπάρχουν σημεία στίξης; Φωτογραφίες (όχι πως είναι απόδειξη την σήμερον ημέρα); Ακόμη και ο Λυσένκο προσπάθησε να υποστηρίξει τους ισχυρισμούς του με περισσότερα πειστήρια, άσχετο αν και αυτά κατέρρευσαν κάποιαν ημέρα, όπως και του Γκαλ, δεν είναι εθνικό το θέμα. Τα παραδείγματα από την βιολογία. Φίλε μου, ο σκεπτικισμός μου απευθύνεται προς στην είδηση, όχι προς εσένα που μας ενημέρωσες γι αυτή. -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Man, Controller of the Universe, Diego River, 1934 Τοιχογραφία, Palacio de Bellas Artes, Mexico City -
TS Adapter to 2" with compression ring for SkyWatcher
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της eliasg2004 σε Μικρές Αγγελίες - Αρχείο
Αλλάζει το ότι υποδέχεται κάννες 2" και όχι την γνωστή φουστίτσα. Το πήρΑ επειδή νόμιζα πως είναι κατά τι μικρότερο από της TS, αλλά είναι και τα 2 12mm. Δεν πειράζει, θα μεταφέρω Clicklock και τροχό φίλτρων από το ένα SW στο άλλο με άνεση έχοντας 2 αντάπτορες. Περιμένω και έναν Baader από τον τορναδόρο, να δούμε τι θα μου παραδώσει. -
TS Adapter to 2" with compression ring for SkyWatcher
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της eliasg2004 σε Μικρές Αγγελίες - Αρχείο
Δεν είναι ο μοναδικός! Υπάρχει και ο αυθεντικός της Skywatcher ο οποίος συμπεριλαμβάνεται και στον διορθωτή κόμης της εταιρίας. Αυτόν έχω και εγώ, αλλά τώρα θα μετακομίσει στο 8ρι και εκείνος της TS στο 12ρι, όπως σχεδιάζω τουλάχιστον. https://www.teleskop-express.de/shop/product_info.php/language/de/info/p4147_.html -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Inferni, Victor Hugo, 1802-1885 Quelques-uns ont été des édens et des astres. Et l'on voit maintenant, tout chargés de désastres, Rouler, éteints, désespérés, L'un semant dans l'espace une effroyable graine, L'autre traînant sa lèpre et l'autre sa gangrène, Ces noirs soleils pestiférés ! (...) Où vont-ils ? La nuit s'ouvre sur eux et se referme. Le ciel, quoiqu'il soit l'ombre où la clémence germe, Ignore le gouffre puni ; Et nul ne sait combien de millions d'années Doivent errer, traînant les larves forcenées, Ces lazarets de l'infini. Eh! quel effroi sur terre, et même au fond des tombes ! Quel frisson, si, parmi les foudres et les trombes, Aux lueurs des astres fuyants, Nous voyions, dans la nuit où le sort nous écroue, Surgir lentement l'épouvantable proue D'un de ces mondes effrayants ! -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
-
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
-
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Catalyst Collider, Benjamin Volta et al. Λεπτομέρεια: Προτομή του καπνεργάτη, μαθηματικού και αστρονόμου Benjamin Banneker, Αφρο-Αμερικανού του 18ου αιώνα -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
-
TS Adapter to 2" with compression ring for SkyWatcher
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της eliasg2004 σε Μικρές Αγγελίες - Αρχείο
Το θέλω Ηλία! -
Δεν δοκίμασα σαν 2''. Ο Clicklock προσθέτει 12mm και άλλα 10 ο Antares. Συμβαίνει το αντίθετο, τα απομακρύνουν από το δευτερεύον.