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Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
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Le calcul, Toute la lyre, Victor Hugo, 1802-1885 Le calcul, c'est l'abîme. Ah ! tu sors de ta sphère, Eh bien, tu seras seul. Homme, tâche de faire Entrer dans l'infini quelque être que ce soit De ceux que ta main touche et que ton regard voit ; Nul ne le peut. La vie expire en perdant terre. Chaque être a son milieu ; hors du bois la panthère Meurt, et l'on voit tomber, sans essor, sans éclair, Hors du feu l'étincelle et l'oiseau hors de l'air ; Nulle forme ne vit loin du réel traînée ; La vision terrestre à la terre est bornée ; Le nuage lui-même, errant, volant, planant, Allant d'un continent à l'autre continent, S'il voyait l'absolu, serait pris de vertige ; Sortir de l'horizon n'est permis qu'au prodige ; L'homme le peut, étant le monstre en qui s'unit Le miasme du nadir au rayon du zénith ; Entre donc dans l'abstrait, dans l'obscur, dans l'énorme, Renonce à la couleur et renonce à la forme ; Soit ; mais pour soulever le voile, le linceul, La robe de la pâle Isis, te voilà seul. Tout est noir. C'est en vain que ta voix crie et nomme. La nature, ce chien qui, fidèle, suit l'homme, S'est arrêtée au seuil du gouffre avec effroi. Regarde. La science exacte est devant toi, Nue et blême et terrible, et disant : qu'on remporte L'aube et la vie! ayant l'obscurité pour porte, Pour signes, l'alphabet mystérieux qu'écrit Son doigt blanc hors du jour dans l'ombre de l'esprit, Pour tableau noir le fond immense de la tombe. Ici, dans un brouillard qui de toutes parts tombe, Dans des limbes où tout semble, en gestes confus, Jeter au monde, au ciel, au soleil, un refus, Dans un vide immobile où rien ne se déplace, Dans un froid où l'esprit respire de la glace, Où Fahrenheit avorte ainsi que Réaumur, Monte dans l'absolu le nombre, horrible mur, Incolore, impalpable, informe, impénétrable ; Les chiffres, ces flocons de l'incommensurable Flottent dans cette brume où s'égarent tes yeux, Et, pour escalader le mur mystérieux, Ces spectres, muets, sourds, sur leur aile funèbre Apportent au songeur cette échelle, l'algèbre, échelle faite d'ombre et dont les échelons De Dédale et d'Hermès ont usé les talons. Géométrie ! algèbre ! arithmétique ! zone Où l'invisible plan coupe le vague cône, Où l'asymptote cherche, où l'hyperbole fuit Cristallisation des prismes de la nuit ; Mer dont le polyèdre est l'affreux madrépore ; Nuée où l'univers en calculs s'évapore, Où le fluide vaste et sombre épars dans tout N'est plus qu'une hypothèse, et tremble, et se dissout ; Nuit faite d'un amas de sombres évidences, Où les forces, les gaz, confuses abondances, Les éléments grondants que l'épouvante suit, Perdent leur noir vertige et leur flamme et leur bruit ; Caverne où le tonnerre entre sans qu'on l'entende, Où toute lampe fait l'obscurité plus grande, Où l'unité de l'être apparaît mise à nu ! Stalactites du chiffre au fond de l'inconnu ! Cryptes de la science ! On ne sait quoi d'atone Et d'informe, qui vit, qui creuse et qui tâtonne ! Vision de l'abstrait que l'oeil ne saurait voir ! Est-ce un firmament blême? est-ce un océan noir ? En dehors des objets sur qui le jour se lève, En dehors des vivants du sang ou de la sève, En dehors de tout être errant, pensant, aimant, Et de toute parole et de tout mouvement, Dans l'étendue où rien ne palpite et ne vibre Espèce de squelette obscur de l'équilibre, L'énorme mécanique idéale construit Ses figures qui font de l'ombre sur la nuit. Là, pèse un crépuscule affreux, inexorable. Au fond, presque indistincts, l'absolu, l'innombrable, L'inconnu, rocs hideux que rongent des varechs D'A plus B ténébreux mêlés d'X et d'Y grecs ; Sommes, solutions, calculs où l'on voit pendre L'addition qui rampe, informe scolopendre ! Signes terrifiants vaguement aperçus ! Triangles sans Brahma! croix où manque Jésus ! Réduction du monde et de l'être en atomes ! Sombre enchevêtrement de formules fantômes ! Ces hydres qui chacune ont leur secret fatal, S'accroupissent sur l'ombre informe, piédestal, Ou se traînent, ainsi qu'échappés de l'érèbe, Les monstres de l'énigme erraient autour de Thèbe ; Le philosophe à qui l'abeille offrait son miel, Les poètes, Moïse ainsi qu'Ezéchiel, Et Platon comme Homère expirent sous les griffes De ces sphinx tatoués de noirs hiéroglyphes ; Point d'aile ici; l'idée avorte ou s'épaissit, La poésie y meurt, la lumière y noircit ; Loin de se dilater, tout esprit se contracte Dans les immensités de la science exacte, Et les aigles portant la foudre aux Jupiters N'ont rien à faire avec ces sinistres éthers. Cette sphère éteint l'art comme en son âpre touffe La ciguë assoupit une fleur qu'elle étouffe. Toutefois la chimère y peut vivre; portant D'une main la cornue et de l'autre l'octant, Faisant l'algèbre même à ses rêves sujette, Dans un coin monstrueux la magie y végète ; Et la science roule en ses flux et reflux Flamel sous Lavoisier, Herschell sur Thrasyllus ; Qui pour le nécroman et pour la mandragore, Chante abracadabra ? l'abac de Pythagore ; Car d'un côté l'on monte et de l'autre on descend, Et de l'homme jamais le songe n'est absent. La pensée, ici perd, aride et dépouillée, Ses splendeurs comme l'arbre en janvier sa feuillée, Et c'est ici l'hiver farouche de l'esprit. Le monde extérieur se transforme ou périt, Tout être n'est qu'un nombre englouti dans la somme ; Prise avec ses rayons dans les doigts noirs de l'homme, Elle-même en son gouffre où le calcul l'éteint, La constellation que l'astronome atteint, Devient chiffre, et, livide, entre dans sa formule. L'amas des sphères d'or en zéros s'accumule. Tout se démontre ici. Le chiffre, dur scalpel, Comme un ventre effrayant ouvre et fouille le ciel. Dans cette atmosphère âpre, impitoyable, épaisse, La preuve règne. Calme, elle compte, dépèce, Dissèque, étreint, mesure, examine, et ne sait Rien hors de la balance et rien hors du creuset ; Elle enregistre l'ombre et l'ouragan, cadastre L'azur, le tourbillon, le météore et l'astre, Prend les dimensions de l'énigme en dehors, Ne sent rien frissonner dans le linceul des morts, Annule l'invisible, ignore ce que pèse Le grand moi de l'abîme, inutile hypothèse, Et met du plomb aux pieds des lugubres sondeurs. À l'appel qu'elle jette aux mornes profondeurs, Le flambeau monte après avoir éteint sa flamme, La loi vient sans l'esprit, le fait surgit sans l'âme ; Quand l'infini paraît, Dieu s'est évanoui. Ô science ! absolu qui proscrit l'inouï ! L'exact pris pour le vrai! la plus grande méprise De l'homme, atome en qui l'immensité se brise, Et qui croit, dans sa main que le néant conduit, Tenir de la clarté quand il tient de la nuit ! Ô néant! de là vient que le penseur promène Souvent son désespoir sur la science humaine, Et que ce cri funèbre est parfois entendu : - Savants, puisque votre oeuvre est un effort perdu, Puisque, même avec vous, nul chercheur ne pénètre Dans le problème unique, et n'arrive à connaître ; Que, même en vous suivant dans tant d'obscurité, Hélas! on ne sait rien de la réalité, Rien du sort, rien de l'aube ou de l'ombre éternelle, Rien du gouffre où l'espoir ouvre en tremblant son aile ; Puisqu'il faut qu'après vous encore nous discutions ; Puisque vous ne pouvez répondre aux questions, Le monde a-t-il un Dieu? La vie a-t-elle une âme ? Puisque la même nuit qui nous tient, vous réclame, Pourquoi votre science et votre vanité ? À quoi bon de calculs ronger l'immensité, Et creuser l'impossible, et faire, ô songeurs sombres, Ramper sur l'infini la vermine des nombres ? - N'importe! si jamais l'homme s'est approché De la mystérieuse et fatale Psyché, Si jamais, lui poussière, il a fait un abîme, C'est ici. La science est le vide sublime. Dans ce firmament gris qu'on nomme abstraction, Gouffre dont l'hypothèse est le vague alcyon, Tout est l'indéfini, tout est l'insaisissable ; Le calcul, sablier dont le chiffre est le sable, Depuis que dans son urne un premier nombre est né, N'a pas été par l'homme une fois retourné ; Et les premiers zéros envoyés par Monime Et Méron pour trouver les derniers dans l'abîme Et pour les rapporter, ne sont pas revenus ; Les pâtres de Chaldée, effrayants, ingénus, Rêvent là, frémissants, comptant sur leurs doigts l'être ; On y voit Aristote errer et disparaître ; Là flottent des esprits, Geber, Euclide, Euler, Comme autrefois, hagards dans les souffles de l'air, Les prophètes planaient sous le céleste dôme ; Comme élie a son char, Newton a son binôme ; Qu'est-ce donc qu'ils font là, tous ces magiciens, Laplace et les nouveaux, Hipside et les anciens ? Ils ramènent au chiffre inflexible l'espace. Halley saisit la loi de l'infini qui passe ; Copernic, par moments, biffant des mondes nuls, Puise une goutte d'encre au fond des noirs calculs, Et fait une rature à la voûte étoilée ; Hicétas tressaillant appelle Galilée ; La terre sous leurs pieds fuit dans l'azur vermeil, Et tous les deux d'un signe arrêtent le soleil ; Et tout au fond du gouffre et dans une fumée, On distingue, accoudé, l'immense Ptolémée. Tous ces titans, captifs dans un seul horizon, Cyclopes du savoir, n'ont qu'un oeil, la raison ; On entend dans ces nuits de vagues bruits d'enclumes ; Qu'y forge-t on ? Le doute et l'ombre. Dans ces brumes Tout est-il cécité, trouble, incertitude ? Oui. Pourtant, par cet excès d'ombre même ébloui, Parfois, triste, éperdu, frissonnant, hors d'haleine, Comme au fanal nocturne arrive le phalène, On arrive, à travers ces gouffres infinis, À la lueur Thalès, à la lueur Leibnitz, Et l'on voit resplendir, après d'affreux passages, La lampe aux sept flambeaux qu'on nomme les sept sages Et la science entière apparaît comme un ciel ; Lugubre, sans matière et pourtant sans réel. N'acceptant point l'azur et rejetant la terre, Ayant pour clef le fait, le nombre pour mystère ; L'algèbre y luit ainsi qu'une sombre Vénus ; Et de ces absolus et de ces inconnus, De ces obscurités terribles, de ces vides, Les logarithmes sont les pléiades livides ; Et Franklin pâle y jette une clarté d'éclair, Et la comète y passe, et se nomme Kepler. Il est deux nuits, deux puits d'aveuglement, deux tables D'obscurité, sans fin, sans forme, épouvantables, L'algèbre, nuit de l'homme, et le ciel, nuit de Dieu ; L'infini s'userait à compter, hors du lieu, De l'espace, du temps, de ton monde et du nôtre, Les astres dans une ombre et les chiffres dans l'autre ! Mathématiques ! chute au fond du vrai ! tombeau Où descend l'idéal qui rejette le beau ! Abstrait ! cher aux songeurs comme l'étoile aux guèbres ! Mur de bronze et de brume! ô fresque des ténèbres Sur la nuit ! torsion de l'idée en dehors Des êtres, des aspects, des rayons et des corps ! Réalité rampant sur l'erreur en décombres ! Ô chapelle Sixtine effrayante des nombres Où ces damnés, perdus dans le labeur qu'ils font, S'écroulent à jamais dans le calcul sans fond ! Précipice inouï, quel est ton Michel-Ange ? Quel penseur, quel rêveur, quel créateur étrange, Quel mage, a mis ce gouffre au fond le plus hagard De la pensée humaine et mortelle, en regard De l'autre gouffre, vie et monde, qu'on devine Au fond de la pensée éternelle et divine ! "Victor Hugo était un fou qui se croyait Victor Hugo" Jean Cocteau -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
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Για εκτυπώσεις: info@helensotiriadis.com -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
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Επειδή όμως η ελάχιστη μεγέθυνση του τηλεσκοπίου αυτού είναι 30-40x και το μέγιστο πεδίο λιγότερο από 2.4 μοίρες (συνήθως κάτω από 2 μοίρες), βασιζόμαστε και στον 50ρη ερευνητή του τηλεσκοπίου και ενίοτε σε ένα ζευγαράκι κιάλια. Τώρα, το ότι ο ερευνητής μου κοστίζει 150 ευρώ και τα ίσης διαμέτρου (x2) κιάλια μου μόλις 20 ευρώ είναι όντως λίγο περίεργο, θα συμφωνήσω με τον Κωνσταντίνο. Αλλά ο συνδυασμός δουλεύει.
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SW 12'' Dobson, Προσαρμογές και Ρυθμίσεις.
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Ήρθε ο Clicklock 47mm 2.00" εδώ και ημέρες αλλά οι συννεφιές και οι εορταστικές εκδηλώσεις δεν επέτρεψαν την δοκιμή εστίασης μέχρι και απόψε. Δοκίμασα όλους τους φακούς με τον Baader και κατόπιν με τον τροχό 2.00" στην διαμόρφωση που περιέγραψα προηγουμένως. Δοκίμασα και ορισμένους συνδιασμούς με Barlow. Όλα αυτά στον Δία και τους δορυφόρους του και όταν τον σκέπαζαν τα σύννεφα στο φεγγαράκι ή από την άλλη μεριά, στον Κάστορα. Φακοί δοκιμής: Baader Hyperion Aspheric 31mm Baader Hyperions 24, 17, 13, 10 & 8mm Naglers T4 22, 17 & 12mm Radian 8mm Explore Scientific 100 9mm Explore Scientific 82 6.7 & 4.7mm Skywatcher UWA 66 6mm Baader Gebuine Orthos 18, 12.5, 9 & 6mm Αποτελέσματα: 1. Baader Clicklock 47mm + 10mm από τον Antares 2"->1.25" για φακούς 1.25" Εστίαζαν όλοι οι φακοί μου εκτός από α) τον Baader Hyperion Zoom ο οποίος εστίαζε μόνο μεταξύ 12 και 8mm β) τους Hyperions σαν 1.25" (σαν 2" εστίαζαν όλοι άψογα) γ) τον Nagler 12mm σαν 1.25" (ως 2" ουδέν πρόβλημα) 2. Τροχός 2" 70mm + 10mm από τον Antares 2"->1.25" για φακούς 1.25" Δεν εστίαζαν α) ο Nagler 22 β) ο Nagler 12mm σαν 1.25" (ως 2" ουδέν πρόβλημα) γ) οι Baader Genuine Orthos δ) ο Skywatcher UWA 66 6mm ε) ο Baader Hyperion Zoom στ) οι Hyperions σαν 1.25" (σαν 2" εστίαζαν όλοι άψογα) Συμπεράσματα: Με τον CLicklock το σύστημα είναι λειτουργικό. Μόνη απώλεια ο Baader Hyperion Zoom (ξέχασα να τον δοκιμάσω με τους Barlow). Οι BGO's εστίαζαν και με barlow και με Powermate 2.5x Με τον τροχό τα πράγματα επιδεινώνονται. Πάλι εστιάζουν αρκετοί φακοί ώστε να γίνεται η δουλειά, οι BGO's δεν προορίζονται για νεφελώματα και ο Zoom δεν με ενοχλεί, αλλά η απώλεια του Nagler 22mm είναι σημαντική καθώς είναι αγαπημένος φακός. Βέβαια μένει η επιλογή του Aspheric 31->Nagler 17 (ο οποίος εστιάζει στο όριο προς τα μέσα). Εκτός αν... Βέβαια στο 12ρι f/5 οι σημαντικότεροι φακοί είναι οι μεταξύ 12 και 9mm και εκεί δεν έχουμε πρόβλημα. Υποθέτω πως οι φακοί που δεν εστιάζουν είναι εξαιρέσεις και όσοι χρησιμοποιήσετε τον τροχό ή τον Clicklock 47mm με κάποιον άλλο φακό καλό θα ήταν να δημοσιεύσετε τα αποτελέσματα εδώ για να τα γνωρίζουμε. ΥΓ: Φυσικά με βράχυνση των πόλων όλα εστιάζουν και τελικά είναι τόσο απλό να το κάνεις αυτό με το Flextube που ίσως δεν υπάρχει λόγος ανησυχίας. -
Μη αστρονομικός εξοπλισμός με αστρονομική χρήση
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Και φυσικά δεν υπάρχει δραστηριότητα στην οποία να μην είναι χρήσιμος ένας Ελβετικός σουγιάς. Αν και χρησιμοποιώ τα αγαπημένα μου Victorinox Swiss Champ και Executive (25 ετών, ποιότητα απίστευτη) πιστεύω πως στην αστρονομία ταιριάζει περισσότερο ο Victorinox Cybertool Lite, φθάνει να βάψετε κόκκινο το LEDάκι -
Μη αστρονομικός εξοπλισμός με αστρονομική χρήση
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Οι θήκες οπτικών μπορούν να υποδεχθούν οποιαδήποτε οπτικά. -
Μη αστρονομικός εξοπλισμός με αστρονομική χρήση
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Και φυσικά ο φοβερός ενεργειακός σταθμός της Ningbo Ruihua Electronics Plastics Co., Ltd που έφερνε το Aldi. Μόλις τον βρείτε χτυπήστε τον για το ρομποτικό σας. -
Μη αστρονομικός εξοπλισμός με αστρονομική χρήση
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Μια καρέκλα σιδερώματος... ...ή ένα κάθισμα κυμβαλοκρούστη, όπου τα βρείτε. Σπουδαία υπόθεση. -
Μη αστρονομικός εξοπλισμός με αστρονομική χρήση
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Μην σας διαφύγει το μουσικό αναλόγιο για τους χάρτες, όταν προσφερθεί και πάλι. Δοκιμασμένο και εγκεκριμένο. -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
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Abîme, La légende des siècles, Victor Hugo, 1802-1885 L'Homme Je suis l'esprit, vivant au sein des choses mortes. Je sais forger les clefs quand on ferme les portes ; Je fais vers le désert reculer le lion ; Je m'appelle Bacchus, Noé, Deucalion ; Je m'appelle Shakspeare, Annibal, César, Dante ; Je suis le conquérant; je tiens l'épée ardente, Et j'entre, épouvantant l'ombre que je poursuis, Dans toutes les terreurs et dans toutes les nuits. Je suis Platon, je vois; je suis Newton, je trouve. Du hibou je fais naître Athène, et de la louve Rome ; et l'aigle m'a dit : - Toi, marche le premier ! J'ai Christ dans mon sépulcre et Job sur mon fumier. Je vis ! dans mes deux mains je porte en équilibre L'âme et la chair; je suis l'homme enfin, maître et libre. Je suis l'antique Adam ! j'aime, je sais, je sens ; J'ai pris l'arbre de vie entre mes points puissants ; Joyeux, je le secoue au-dessus de ma tête, Et, comme si j'étais le vent de la tempête, J'agite ses rameaux d'oranges d'or chargés, Et je crie : - Accourez, peuples! prenez, mangez ! Et je fais sur leurs fronts tomber toutes les pommes ; Car, science, pour moi, pour mes fils, pour les hommes Ta sève à flots descend des cieux pleins de bonté, Car la Vie est ton fruit, racine Eternité ! Et tout germe, et tout croît, et, fournaise agrandie, Comme en une forêt court le rouge incendie, Le beau Progrès vermeil, l'oeil sur l'azur fixé, Marche, et tout en marchant dévore le passé. Je veux, tout obéit, la matière inflexible Cède ; je suis égal presque au grand Invisible ; Coteaux, je fais le vin comme lui fait le miel ; Je lâche comme lui des globes dans le ciel ; Je me fais un palais de ce qui fut ma geôle ; J'attache un fil vivant d'un pôle à l'autre pôle ; Je fais voler l'esprit sur l'aile de l'éclair ; Je tends l'arc de Nemrod, le divin arc de fer, Et la flèche qui siffle et la flèche qui vole Et que j'envoie au bout du monde, est ma parole. Je fais causer le Rhin, le Gange et l'Orégon Comme trois voyageurs dans le même wagon. La distance n'est plus. Du vieux géant Espace J'ai fait un nain. Je vais, et, devant mon audace, Les noirs titans jaloux lèvent leur front flétri ; Prométhée, au Caucase enchaîné, pousse un cri, Tout étonné de voir Franklin voler la foudre ; Fulton, qu'un Jupiter eût mis jadis en poudre, Monte Léviathan et traverse la mer ; Galvani, calme, étreint la mort au rire amer ; Volta prend dans ses mains le glaive de l'archange Et le dissout ; le monde à ma voix tremble et change ; Caïn meurt, l'avenir ressemble au jeune Abel ; Je reconquiers Eden et j'achève Babel. Rien sans moi. La nature ébauche; je termine. Terre, je suis ton roi. La Terre Tu n'est que ma vermine. Le sommeil, lourd besoin, la fièvre, feu subtil, Le ventre abject, la faim, la soif, l'estomac vil, T'accablent, noir passant, d'infirmités sans nombre, Et, vieux, tu n'est qu'un spectre, et mort, tu n'est qu'une ombre. Tu t'en vas dans la cendre ! Et moi je reste au jour ; J'ai toujours le printemps, l'aube, les fleurs, l'amour ; Je suis plus jeune après des millions d'années. J'emplis d'instincts rêveurs les bêtes étonnées. Du gland je tire un chêne et le fruit du pépin. Je me verse, urne sombre, au brin d'herbe, au sapin, Au cep d'où sort la grappe, aux blés qui font les gerbes. Se tenant par la main, comme des soeurs superbes, Sur ma face où s'épand l'ombre, où le rayon luit, Les douze heures du jour, les douze heures de nuit Dansent incessamment une ronde sacrée. Je suis source et chaos; j'ensevelis, je crée. Quand le matin naquit dans l'azur, j'étais là. Vésuve est mon usine, et ma forge est l'Hékla ; Je rougis de l'Etna les hautes cheminées. En remuant Cuzco, j'émeus les Pyrénées. J'ai pour esclave un astre; alors que vient le soir Sur un de mes côtés jetant un voile noir, J'ai ma lampe, le lune au front humain m'éclaire ; Et si quelque assassin, dans un bois séculaire, Vers l'ombre la plus sûre et le plus âpre lieu S'enfuit, je le poursuis de ce masque de feu. Je peuple l'air, la flamme et l'onde; et mon haleine Fait comme l'oiseau-mouche éclore la baleine ; Comme je fais le ver, j'enfante les typhons. Globe vivant, je suis vêtu des flots profonds, Des forêts et des monts ainsi que d'une armure. Saturne Qu'est-ce que cette voix chétive qui murmure ? Terre, à quoi bon tourner dans ton champ si borné, Grain de sable, d'un grain de cendre accompagné ? Moi dans l'immense azur je trace un cercle énorme, L'espace avec terreur voit ma beauté difforme ; Mon anneau, qui des nuits empourpre la pâleur, Comme les boules d'or que croise le jongleur Lance, mêle et retient sept lunes colossales. Le soleil Silence au fond des cieux, planètes, mes vassales ! Paix! Je suis le pasteur, vous êtes le bétail. Comme deux chars de front passent sous un portail, Dans mon moindre volcan Saturne avec la Terre Entreraient sans toucher aux parois du cratère. Chaos! je suis la loi. Fange! je suis le feu. Contemplez-moi ! Je suis la vie et le milieu, Le Soleil, l'éternel orage de lumière. Sirius J'entends parler l'atome. Allons, Soleil, poussière, Tais-toi ! Tais-toi, fantôme, espèce de clarté ! Pâtres dont le troupeau fuit dans l'immensité, Globes obscurs, je suis moins hautain que vous n'êtes. Te voilà-t-il pas fier, ô gardeur des planètes, Pour sept ou huit moutons que tu pais dans l'azur ! Moi, j'emporte en mon orbe auguste, vaste et pur, Mille sphères de feu dont la moindre a cent lunes. Le sais-tu seulement, larve qui m'importunes ? Que me sert de briller auprès de ce néant ? L'astre nain ne voit pas même l'astre géant. Aldebaran Sirius dort ; je vis ! C'est à peine s'il bouge. J'ai trois soleils, l'un blanc, l'autre vert, l'autre rouge ; Centre d'un tourbillon de monde effrénés, Ils tournent, d'une chaîne invisible enchaînés, Si vite, qu'on croit voir passer une flamme ivre, Et que la foudre a dit : Je renonce à les suivre ! Arcturus Moi, j'ai quatre soleils tournants, quadruple enfer, Et leurs quatre rayons ne font qu'un seul éclair. La comète Place à l'oiseau comète, effroi des nuits profondes ! Je passe. Frissonnez! Chacun de vous, ô mondes, O soleils ! n'est pour moi qu'un grain de sénevé ! Septentrion Un bras mystérieux me tient toujours levé ; Je suis le chandelier à sept branches du pôle. Comme des fantassins le glaive sur l'épaule, Mes feux veillent au bord du vide où tout finit ; Les univers semés du nadir au zénith, Sous tous les équateurs et sous tous les tropiques, Disent entre eux : - On voit la pointe de leurs piques ; Ce sont les noirs gardiens du pôle monstrueux. -- L'éther ténébreux, plein de globes tortueux, Ne sait pas qui je suis, et dans la nuit vermeille Il me guette, pendant que moi, clarté, je veille. Il me voit m'avancer, moi l'immense éclaireur, Se dresse, et, frémissant, écoute avec horreur S'il n'entend pas marcher mes chevaux invisibles. Il me jette des noms sauvages et terribles, Et voit en moi la bête errante dans les cieux. Or nous sommes le nord, les lumières, les yeux, Sept yeux vivants, ayant des soleils pour prunelles, Les éternels flambeaux des ombres éternelles. Je suis Septentrion qui sur vous apparaît. Sirius avec tous ses globes ne serait Pas même une étincelle en ma moindre fournaise. Entre deux de mes feux cent mondes sont à l'aise. J'habite sur la nuit les radieux sommets. Les comètes de braise elles-mêmes jamais N'oseraient effleurer des flammes de leurs queues Le chariot roulant dans les profondeurs bleues. Cet astre qui parlait je ne l'aperçois pas. Les étoiles des cieux vont et viennent là-bas, Traînant leurs sphères d'or et leurs lunes fidèles, Et, si je me mettais en marche au milieu d'elles Dans les champs de l'éther à ma splendeur soumis, Ma roue écraserait tous ces soleils fourmis ! Le zodiaque Qu'est-ce donc que ta roue à côté de la mienne ? De quelque point du ciel que ta lumière vienne, Elle se heurte à moi qui suis le cabestan De l'abîme, et qui dis aux soleils : Toi, va-t-en ! Toi, reviens. C'est ton tour. Toi, sors. Je te renvoie ! Car je n'existe pas seulement pour qu'on voie A jamais, dans l'azur farouche et flamboyant, Le Taureau, le Bélier, et le Lion fuyant Devant ce monstreux chasseur, le Sagittaire, Je plonge un seau profond dans le puit du mystère, Et je suis le rouage énorme d'où descend L'ordre invisible au fond du gouffre éblouissant. Ciel sacré, si des yeux pouvaient avoir entrée Dans ton prodige, et dans l'horreur démesurée, Peut-être, en l'engrenage où je suis, verrait-on, Comme l'Ixion noir d'un divin Phlégéthon, Quelque effrayant damné, quelque immense âme en peine, Recommençant sans cesse une ascension vaine, Et pour l'astre qui vient quittant l'astre qui fuit, Monter les échelons sinistres de la nuit ! La Voie Lactée Millions, millions, et millions d'étoiles ! Je suis, dans l'ombre affreuse et sous les sacrés voiles, La splendide forêt des constellations. C'est moi qui suis l'amas des yeux et des rayons, L'épaisseur inouïe et morne des lumières, Encor tout débordant des effluves premières, Mon éclatant abîme est votre source à tous. O les astres d'en bas, je suis si loin de vous Que mon vaste archipel de splendeurs immobiles, Que mon tas de soleils n'est, pour vos yeux débiles, Au fond du ciel, désert lugubre où meurt le bruit, Qu'un peu de cendre rouge éparse dans la nuit ! Mais, ô globes rampants et lourds, quelle épouvante Pour qui pénétrerait dans ma lueur vivante, Pour qui verrait de près mon nuage vermeil ! Chaque point est un astre et chaque astre un soleil. Autant d'astres, autant d'immensités étranges, Diverses, s'approchant des démons ou des anges, Dont les planètes font autant de nations ; Un groupe d'univers, en proie aux passions, Tourne autour de chacun de mes soleils de flammes ; Dans chaque humanité sont des coeurs et des âmes, Miroirs profonds ouverts à l'oeil universel, Dans chaque coeur l'amour, dans chaque âme le ciel ! Tout cela naît, meurt, croît, décroît, se multiplie. La lumière en regorge et l'ombre en est remplie. Dans le gouffre sous moi, de mon aube éblouis, Globes, grains de lumière au loin épanouis, Toi, zodiaque, vous, comètes éperdues, Tremblants, vous traversez les blêmes étendues, Et vos bruits sont pareils à de vagues clairons, Et j'ai plus de soleils que vous de moucherons. Mon immensité vit, radieuse et féconde. J'ignore par moments si le reste du monde, Errant dans quelque coin du morne firmament, Ne s'évanouit pas dans mon rayonnement. Les Nébuleuses À qui donc parles-tu, flocon lointain qui passes ? À peine entendons-nous ta voix dans les espaces. Nous ne te distinguons que comme un nimbe obscur Au coin le plus perdu du plus nocturne azur. Laisse-nous luire en paix, nous, blancheurs des ténèbres, Mondes spectres éclos dans les chaos funèbres, N'ayant ni pôle austral ni pôle boréal : Nous, les réalités vivant dans l'idéal, Les univers, d'où sort l'immense essaim des rêves, Dispersés dans l'éther, cet océan sans grèves Dont le flot à son bord n'est jamais revenu ; Nous les créations, îles de l'inconnu ! L'Infini L'être multiple vit dans mon unité sombre. Dieu Je n'aurais qu'à souffler, et tout serait de l'ombre. -
Μη αστρονομικός εξοπλισμός με αστρονομική χρήση
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Mastrovox
Σετ βαράκια από τα Lidl, € 11,99, Από Δευτέρα 9/1/12 Τα έχω από πέρυσι και λειτουργούν ως εξής. Τυλίξτε από ένα βάρος των 0.5kgr σε κάθε πόδι ενός τρίποδα και τοποθετήστε το 4ο στον φακοβαστό. Εναλλακτικά κρεμάστε το βάρος του 1kgr χαμηλά από το κέντρο του τρίποδα. Χρήσιμο ιδίως για τις υπερελαφρές στηρίξεις AZ και EQ 1, 2 & 3, τους φωτογραφικούς τρίποδες ή την στήριξη του Bresser. -
ΚΑΛΗ ΧΡΟΝΙΑ ΣΕ ΟΛΟΥΣ
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της Mich σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Εύχομαι το νέο έτος να βλέπουμε τα προβλήματα με το τηλεσκόπιο. Έστω, με το μικροσκόπιο. -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
kkokkolis απάντησε στην συζήτηση του/της kkokkolis σε Λοιπές Αστρονομικές Συζητήσεις
Αμήν. Να έχουμε μια καλή χρονιά για την Γη μας, την Ελλάδα μας, το forum μας, τα μέλη του και όλους όσους αγαπούν. Μια καλή χρονιά για την επιστήμη της Αστρονομίας και την ερασιτεχνική Αστρονομία. Μια καλή χρονιά για όλους και για όλα, για το Σύμπαν και την Τέχνη, επάνω και κάτω, μέσα και έξω και ολόγυρα. Ήθελα να ευχηθώ και στους Μάγιας καλή χρονιά αλλά όπως έμαθα μας άφησαν χρόνους. C'est la vie, c'est la mort. -
Αφέονταί σοι αι αμαρτίαι...
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Κωνσταντίνε, ο Πάνος ρώτησε ανάμεσα στα δύο και βρήκα μία δοκιμή των 2 όπου λέει πως τα Helios είναι πολύ ανώτερα αλλά και τα άλλα για την τιμή τους τα πάνε καλά. Είμαι εντός θέματος όσο δεν πάει άλλο.
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Δες εδώ: http://stargazerslounge.com/observing-binoculars/112265-celestron-skymaster-15x70-helios-apollo-hr-15x70-binoculars.html Δεν τα πάνε και άσχημα τα Celestron. Υπάρχουν και τα Oberwerk Υπόψιν, όλα κινέζικα είναι και τα φτιάχνει η Kunming Τα Celestron http://www.binocularschina.com/binoculars/giantbinoculars70mm.html Τα Helios http://www.binocularschina.com/binoculars/MS.html Όπως λέει η Kunming: "For years, the international markets are flooded with unbelievably low-price Chinese binoculars and some of the users have been complaining or bashing loudly about the quality control consistency of Chinese binoculars for a while. Actually, it's quite simple to improve the quality consistency: spending much more time in grinding and selecting glass, spending much more time in training the workers for assembling the binoculars, and spending much more time in the final quality check - then, a much better quality binocular will be made, however, at the tradeoff of much higher production cost." Jinghua & Kunming φίλε μου. Αλλά έχουν και αυτοί μοντέλα για διάφορα βαλάντια.
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Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
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Hλlf Life 2, Valve Corporation, 2004 Όσοι δεν έχετε παίξει το δυστοπικό, μεταποκαλυπτικό Hλlf Life 2, μπορείτε να το βρείτε στα περίπτερα, προσφορά περιοδικού του χώρου. Σύμφωνα με λόγια του εκδότη: "Οι ζωγράφοι έχουν την Μόνα Λίζα, οι γλύπτες την Αφροδίτη της Μήλου, οι μουσικόφιλοι την Ενάτη του Μπετόβεν... οι PC Gamers το Half Life 2!" Half life is larger than life. Gordon Freeman rules. -
Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
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Το σύμπαν της τέχνης και οι τέχνες τ' ουρανού
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